Mario Bros était barman.
Artisan v3.0
Elian veut réhabiliter l’image du plombier. « Dire en soirée que tu es plombier, c’est moins glamour que tatoueur ». Il veut respecter l’histoire de son nouveau métier, pratiquer à l’ancienne tout en lui apportant de la modernité.
Pour lui, être artisan, c’est avoir un résultat tangible. Avoir la sensation du travail accompli. Mais au-delà de ça, c’est l’humain qui l’intéresse. Il aime partir en intervention avec l’impression d’avoir quelqu’un à rencontrer, à découvrir et surtout à sauver d’une noyade imminente, d’une piscine intérieure indésirable ou simplement d’une douche froide. Quelle que soit la gravité de la situation, il est heureux d’avoir un impact immédiat dans la vie de quelqu’un.
Son truc en plus
Elian n’a pas de camionnette. Non, tout son matériel, Elian le trimballe à vélo. Parce que c’était le moyen de transport des plombiers autrefois. Parce que c’est pratique de circuler à Paris en vélo. Parce que c’est un geste pour l’environnement. Parce que ça permet de réduire la facture de ses clients. Et surtout, parce que ça provoque l’étonnement. Ca ouvre la vanne des conversations, ça créée du lien.
Le saviez-vous ?
Le nom de plombier vient du fait qu’historiquement, le plombier travaillait le plomb. Au Moyen-Age, le plombier intervenait sur les toits et les charpentes en plomb, bien avant de s’occuper du transport hydraulique. C’est ensuite qu’il a enrichit son panel de compétences avec le transport de gaz ou le façonnage de tuyauterie.
Son identité visuelle
Elian a attaché beaucoup d’importance à son identité visuelle dès le départ. Il voulait une image globale pour ses vêtements et son vélo, conscient que cela allait provoquer l’intérêt. L’occasion pour lui de montrer, à travers son image, qu’il est un plombier moderne et faire comprendre que ses compétences le sont également. Et l’occasion surtout de ne pas laisser indifférent et de marquer les esprits. Quelle Parisienne ou quel Parisien croisant Elian pensera à quelqu’un d’autre le jour où il se lèvera les pieds dans l’eau (sans être à Deauville) ? Si en plus, cet ancien barman vous sert un cocktail une fois la cuisine asséchée, que demander de plus ?